La crise énergétique, l’explosion des coûts et la question de la sécurité d’approvisionnement ont propulsé l’énergie dans le débat public, bien au-delà des cercles d’experts.
En France, l’énergie est un enjeu multiple :
Ces enjeux, autrefois moins visibles dans un contexte de ressources abondantes et bon marché, prennent une place prépondérante dans un monde géopolitiquement instable.
Actuellement, 85 % de l’énergie mondiale provient de sources fossiles. En France, malgré un parc nucléaire important, les deux tiers de l’énergie consommée sont fossiles, principalement à cause :
Se débarrasser des énergies fossiles est indispensable pour :
Une facture d’électricité ou de gaz se décompose en trois grandes parties :
Contrairement aux idées reçues, le prix de l’électricité n’est pas directement indexé sur celui du gaz. En 2022, les prix ont été influencés par des problèmes de production et des défaillances structurelles.
La flexibilité permet de mieux gérer l’intermittence des énergies renouvelables :
La consommation électrique diminue, alors qu’elle devrait augmenter pour atteindre les objectifs de décarbonation. Cette baisse est due à :
En parallèle, la production d’électricité progresse grâce aux investissements dans :
La transition énergétique, bien que coûteuse, reste moins onéreuse à long terme que la dépendance aux énergies fossiles.
La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est prête sur le plan technique, mais des blocages politiques retardent son adoption. Une proposition de loi pourrait débloquer la situation, mais les divergences sur l’équilibre à trouver entre éolien et nucléaire ralentissent le consensus. Si les priorités restent inchangées, sa mise en œuvre pourrait être rapide, sauf en cas de changement politique qui ajouterait des délais.
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